Faire avancer la révolution des données en Afrique Subsaharienne
Malgré des recensements et enquêtes sur les ménages améliorés, les éléments constitutifs des systèmes statistiques nationaux en Afrique subsaharienne demeurent faibles. La mesure de fondamentaux, tels que les naissances et les décès, la croissance et la pauvreté, les impôts et les échanges commerciaux, l’environnement, les maladies, les données scolaires, la sécurité, etc. sont fragiles voire chancelants. Parmi les défis : (1) des bureaux statistiques qui ont une indépendance limitée et des budgets peu stables ; (2) le non alignement des objectifs, qui encouragent la production de données inexactes ; (3) les priorités des bailleurs qui prennent le pas sur les priorités nationales ; (4) l’accès aux données et leur utilisation, qui sont limités. Les recommandations du Groupe de travail sur les données pour le développement de l’Afrique sont les suivantes: (1) financer plus et différemment; (2) établir des institutions qui peuvent produire des données exactes et non-biaisées ; (3) donner la priorité à la définition et l’établissement d’éléments constitutifs à la base de systèmes statistiques nationaux.
Arnott, coordonnatrice du Groupe de travail sur la gestion de l’éducation et l’appui aux politiques (GTGEAP) est membre du Groupe de travail sur les données pour le développement de l’Afrique qui a produit le document.