Contexte |
La pandémie de coronavirus a provoqué d'énormes perturbations dans les systèmes éducatifs du monde entier. Sur le continent africain, en particulier en Afrique subsaharienne, la COVID-19 a exacerbé la gestion déjà faible des systèmes éducatifs et le creusement des inégalités en raison de la pauvreté, des normes et stéréotypes sociaux préjudiciables et de la discrimination de genre, des conflits persistants, des infrastructures inadéquates, des politiques et pédagogies insensibles et peu réactives. Tout cela a particulièrement affecté les groupes d'apprenants les plus vulnérables dans une région où plus de 100 millions d'enfants et d'adolescents n'ont pas accès à l'éducation. En effet, avant la pandémie, les filles enregistraient déjà les taux de scolarisation les plus faibles, ainsi que les taux d'achèvement, dont l'écart se creusait avec le niveau d'éducation (l'indice de parité du taux brut de scolarisation est de 0,96 en primaire, 0,90 en secondaire inférieur et 0,84 en secondaire supérieur). Sur la base des commentaires des engagements nationaux entre avril et juillet 2020, les enseignants n'ont pas été correctement préparés et soutenus avec les compétences techno-pédagogiques nécessaires pour travailler à distance avec les apprenants, en particulier ceux qui ont des besoins spéciaux. Malgré des pénuries préexistantes de main-d'œuvre qualifiée, un nombre croissant d'enseignants cherchent de l'aide pour faire face à leur dépression en raison de la perte de revenus, en particulier ceux engagés par les conseils de gestion des écoles. Les autorités éducatives sont également aux prises avec l'évaluation des apprentissages, comment trouver un équilibre entre les évaluations continues et les examens. Cela s'ajoute à la distribution limitée de matériels d'apprentissage à ceux qui ne peuvent pas accéder aux leçons via la radio, la télévision ou les plateformes numériques. Compte tenu de la nécessité de faire face aux réglementations sanitaires pour la réouverture des écoles, gérer des classes de grande taille tout en maintenant la distance sociale reste un casse-tête car la plupart des pays qui ont du mal à construire des salles de classe et des établissements de santé supplémentaires en raison d'un financement limité, dans le cadre des processus de redressement en cours. |
|
|
|
||
Aperçu
|
Dans ce contexte de crise sanitaire, le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) et le Centre de recherches pour le développement international (IDRC) du Canada facilitent le développement et la gestion de l’Observatoire KIX sur les réponses à la COVID-19 dans les systèmes éducatifs de 41 pays africains membres du GPE. À cette fin, un consortium composé de l'Association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA) et du Centre international de l'Union africaine pour l'éducation des filles et des femmes en Afrique (AU/CIEFFA), avec l'appui technique du Centre africain de recherche sur la population et la santé (APHRC) et de l'Institut de statistique de l'UNESCO (ISU), supervise la mise en œuvre de l'Observatoire KIX. Les gouvernements africains ont jusqu'à présent institué des mesures et des stratégies nationales pour assurer une perturbation minimale de l'apprentissage et du bien-être des enfants en raison de la conséquence de la fermeture des écoles par la COVID-19. De plus, la communauté internationale plaide pour une action collective indispensable afin de partager des informations et des expériences entre les pays et co-créer de nouvelles connaissances pour éviter que les sociétés et les économies ne ressentent l'impact négatif longtemps après la COVID-19. |
|
|
|
||
Rôle et Vision
|
Cette initiative vise à approfondir l'analyse de certaines de ces questions, en se concentrant sur le niveau de l'enseignement primaire et secondaire sous deux volets relatifs au fonctionnement des systèmes éducatifs et au bien-être de l'apprenant en raison des conséquences négatives de fermetures des écoles, en dehors des perturbations d'apprentissage. L'Observatoire mettra à profit les preuves de réponses politiques et pratiques prometteuses ainsi que d'initiatives réussies. Les leçons et recommandations tirées des preuves seront développées dans des guides et partagées par le biais de l'Observatoire KIX, avec les décideurs politiques et autres acteurs de l'éducation pour éclairer leur prise de décision. Ces informations seront également reflétées dans les KIX hubs et les plateformes de partage de connaissances d'autres partenaires. Par conséquent, le rôle envisagé de l'Observatoire KIX est d'agir comme un catalyseur et un guichet unique pour l'apprentissage et le partage d'informations et de connaissances afin de promouvoir des politiques, des stratégies et des pratiques qui ont fait leurs preuves pour répondre efficacement aux besoins créés par la COVID-19 et renforcer la résilience des systèmes éducatifs en Afrique pour faire face à d'éventuelles pandémies ou crises futures. |
|
|
|
||
Objectif
|
L'objectif global de ce projet de 18 mois est de collecter trois informations :
Ces documents seront analysés, synthétisés et diffusés de manière conviviale afin de partager des informations et des preuves avec les 41 pays membres du PME en Afrique sur les politiques et pratiques de la COVID-19 dans l'enseignement primaire et secondaire – avec un accent délibéré sur le genre, l'équité et l'inclusion afin d’éclairer les interventions en cours. |
Fonctionnement des systèmes éducatifs |
Bien-être de l'apprenant |
|
|
|
|
 |
|
|
Genre, équité et inclusion dans l'éducation |
||
|
||
RETOUR À LA PAGE PRINCIPALE DE L'OBSERVATOIRE KIX
RETOUR À LA PAGE PRINCIPALE DE L'OBSERVATOIRE KIX